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“Tes avocats ne germeront pas, il aurait fallu d’abord les tremper dans de l’eau chaude, maintenant c’est fichu. Maxime hausse les épaules, il sait que sa soeur, depuis qu’elle est entrée dans l’âge ingrat du corps e de l’esprit, ne parle plus que pour le blesser. Ils s’entendaient si bien, pourtant, l’été dernier encore ils allaient pique-niquer tout au fond du jardin, c’était comme une expédition, de là tu ne vois pas la maison et s’il t’arrive quelque chose crier ne suffi pas, Maxime n’a jamais eu l’occasion de crier au secours sauf dans ses rêves, mais alors la peur arrête sa voix et ses lèvres articulent silencieuses, on les appelait les deux aventuriers. Hier Marianne ne l’a pas aidé, c’est tout seul qu’il a installé ces avocats à califourchon dans ces verres, le cul dans l’eau qui se balance, il a fait ça en cachette à l’heure de la sieste, tous les sons étaient plus forts, l’univers plus réel, comme précisé, il a sursauté au bruit de ses propres pas. Nulle allumette dans les tiroirs de la cuisine, zéro cure-dent, il a ramassé des aiguilles de pin…”
